Méthode
Temps partiel "subi", temps partiel "choisi"
Dans cette publication, le temps partiel est mesuré à partir de données d’enquêtes (Labour Force Survey d’Eurostat pour les données européennes et enquête Emploi de l’Insee pour les données françaises). Dans ces enquêtes, les personnes interrogées travaillant à temps partiel sont invitées à déclarer la raison principale pour laquelle elles travaillent à temps partiel. Dans les deux enquêtes, les motifs se recoupent en grande partie et permettent de définir un temps partiel communément décrit comme « subi » ou « involontaire » et un temps partiel qualifié de « choisi » par la statistique publique française1 :
- les personnes qui n’ont pas la possibilité de travailler davantage faute d’avoir pu trouver un emploi à temps complet sont considérées comme en temps partiel « subi » ;
- les personnes qui occupent un emploi à temps partiel pour tout autre motif (soin des enfants, formation, problèmes de santé...) sont considérées comme étant en temps partiel « choisi ».
La distinction entre temps partiel « subi » et temps partiel « choisi » est évidemment à prendre avec des précautions d’interprétation. En effet, le temps partiel peut être « choisi » en raison de contraintes qui, elles, ne le sont pas : impossibilité de concilier vie familiale et vie professionnelle, problèmes de santé qui rendent nécessaire une réduction du temps de travail...
1. Le terme de temps partiel « choisi » n’est pas repris par Eurostat qui préfère détailler les motifs de temps partiel sans présumer de son caractère choisi ou non : « s’occuper d’enfants ou d’adultes invalides », « autres responsabilités familiales ou personnelles », « formation »…
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