La carte par EPCI sur un temps long et la carte par commune sur la période récente montrent une évolution de la population plus homogène depuis 2012 entre types de territoires, avec un ralentissement de la croissance démographique dans l’ensemble des territoires et plus spécifiquement dans les espaces ruraux et les Drom.
Les ralentissements démographiques ont été les plus accentués dans les zones les plus dynamiques. Les territoires en croissance démographique sont la région francilienne (excepté Paris), les espaces littoraux atlantiques (de la Bretagne à la Nouvelle-Aquitaine) et méditerranéens, ainsi que dans le quart sud-est et les espaces frontaliers avec la Suisse et l’Allemagne.
Les territoires en déprise, auparavant concentrés dans le Massif central et en Champagne (2006-2012), se sont quant à eux étendus à une diagonale allant des Ardennes au Lot, mais aussi à l’Ouest (Bretagne centrale, Basse-Normandie), ainsi que dans certaines zones de montagne dans les Alpes et dans les Pyrénées.
Les territoires ultramarins connaissent aussi une situation contrastée : baisse de la croissance démographique à la Martinique depuis le milieu des années 2000 et désormais en Guadeloupe ; dynamisme démographique à la Réunion, Mayotte et en Guyane.
Les métropoles de Nantes, Bordeaux, Montpellier, Toulouse, Rennes ou Strasbourg (évolution déjà très favorable) ont vu leur taux de croissance démographique progresser, mais également celles de Brest et Saint-Etienne (évolution désormais positive). La progression de la population se confirme aussi dans le périurbain de ces métropoles. C’est le cas également d’agglomérations plus petites comme Angers, Avignon, Arles, Troyes, Béziers.